Logo CSCJP

Bien dans ton assiette

Caviar du potager, soupe de lentilles à l’oseille, houmous de betterave, brochettes de fruits de saison, chips de légumes, raïta de concombre, pesto aux herbes du jardin, tzatziki de radis et courgettes…

Et si c’était possible, là, dans toutes les assiettes, une alimentation savoureuse qui respecterait la santé, celle des êtres humains, celle de la planète. Et si c’était vrai, une alimentation durable pour tous.

Au CSCJP, on a relevé ce beau défi en répondant à l’appel à projet « Mieux manger pour tous » soutenu par l’Etat.

Pour nous, le moteur de l’action, du changement, de la transformation, c’est le plaisir d’être et faire ensemble, quel que soit son âge ou sa culture et c’est aussi le lien que tissent d’un même élan tous les acteurs d’un territoire et qui dégagent l’horizon de ce qu’on croyait impossible.

Notre pari, c’est que si on cuisine ensemble, dans la bonne humeur, avec de bons légumes, des plats savoureux, goûtus, alors bien manger deviendra facile, naturel, agréable.

Puisque manger c’est la vie, mettons-y du vivant.

Pour tous nos ateliers, on récolte chaque fois que c’est possible quelques légumes de notre jardin partagé. Manger ce qu’on a fait pousser, quelle satisfaction! Ensuite, on s’approvisionne au maximum en bio, auprès de producteurs locaux, et toujours en tenant compte des saisons.

Avec notre cuisine mobile, lave paluche, ustensiles, tabliers, réchauds, trépieds, plaques à induction…qui tient en 4 caisses, on se déplace où on veut pour cuisiner tous ensemble dehors ou dedans…

On cuisine un repas végétal, bio, complet

…on savoure, on déguste, on papote.

et on repart avec une recette de saison, simple et délicieuse.

Pourquoi cuisiner des repas végétaux, en savoir plus : ici

Participez aux prochains Amaperos, ateliers de cuisine participative avec les amis de l’Amap.

C’est tout nouveau. La cantine de quartier arrive. L’idée est simple : des habitant-e-s cuisinent le matin un repas sain et équilibré et ouvrent leur restaurant éphémère le midi.

Première ouverture du restaurant éphémère de quartier, c’était pour la projection du videomapping « Les saules en lumière » le 5 octobre 2024.

Envie de rejoindre cette aventure, soyez les bienvenu-e-s

Nous proposons régulièrement des ateliers cuisine pour tous les âges.

Cuisiner, partager, échanger des recettes, apprendre, créer…

On s’entoure de partenaires du coin pour aller plus loin.

L’association Boc’ à Récup est venue apprendre aux petits à faire des gaufres aux légumes de saison…miam

Les PEP 01 ont animé un atelier parents : « comment préparer un goûter sain et délicieux ».

Pour en savoir plus sur impact du transport des aliments sur l’environnement, c’est ici

Le jardin partagé (derrière le Centre social) est ouvert à tous, petits et grands, du débutant à l’expert. On teste, on expérimente, on apprend ensemble… et surtout, on prend du bon temps. Soyez les bienvenus.

Les producteurs qui s’engagent pour une agriculture paysanne, qui se soucient de leur empreinte carbone, de la santé de la terre et de la qualité de leurs produits, sont de plus en plus nombreux sur notre territoire.

L’AMAP la Jur’ainsienne distribue des paniers légumes de producteurs locaux adhérents tous les jeudis soir à la Salle des familles.

Une nourriture saine et savoureuse à la portée de tous, un pari difficile. La pauvreté existe, exclut une frange de la population d’une alimentation durable. Nous sommes vigilants à ce que toutes les franges de la population puissent bénéficier de nos actions, pour être…bien dans leur assiette.

Notre ambition, c’est de semer les graines de l’envie de mieux manger, de partager, de les arroser, de s’en occuper, pour qu’elles grandissent et se ressèment

Ouvrez l’œil et ne résistez pas à l’appel du plaisir de manger sain.

D’où viennent les produits, comment ont-ils été cultivés, transformés?

On fait attention aux informations données au consommateur. Pour être bien dans son assiette, il faut savoir ce qu’on y met.

C’est pourquoi nous accordons une grande importance à la signalétique qui entourent nos actions.

Pourquoi manger local et de saison, en savoir plus : ici

Les apprentis du bac pro vente de l’antenne d’Oyonnax du Greta CFA de l’Ain, implantée dans le lycée Arbez Carme, planchent sur un plan de communication pour sensibiliser les jeunes à l’alimentation durable.

L’engagement pour un même idéal de tous les acteurs d’un territoire, qu’ils appartiennent au monde de la production alimentaire, au monde du social et de l’insertion, de l’éducation ou de la formation, de la santé est une clé d’une portée véritable des actions menées.

En tant que porteur du projet, le Centre social et culturel Jacques Prévert mobilise les partenaires du territoire.

2024, HBA réalise un diagnostic dans le cadre de son PAT (Projet alimentaire territorial) .

Le document dresse un état des lieux des pratiques agricoles et alimentaires, identifie les acteurs potentiels du territoire d’une alimentation durable.

Les 3 Centres sociaux : le CSCJP – le centre social ouest – le centre social est, comme une colonne vertébrale, sont partie prenante du projet.

L’AMAP la Jur’ainsienne, qui regroupe des producteurs locaux, est elle aussi partenaire de la première heure, .

Régulièrement, d’autres partenaires rejoignent le navire, Boc A récup, les Pep 01, Greta …des petites rivières aux grands fleuves, chaque acteur, entreprise, association, organisme de formation, professionnel de santé, de l’alimentation…qui souhaite jouer un rôle dans ce beau projet, contribuer à une alimentation saine et durable pour tous, est bienvenu.

La cuisine mobile, la cantine éphémère…les idées fusent, prennent forment, se concrétisent grâce à l’implication toujours croissante des habitants.

Si vous avez une idée, surtout, surtout, ne l’enfermez pas…Venez la partager, semez-là et voyons ce quelle donnera.

« L’alimentation durable, c’est l’ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir les êtres humains en qualité et en quantité suffisante, aujourd’hui et demain, dans le respect de l’environnement, en étant accessible économiquement et rémunératrice sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.  » source site de l’Ademe (Agence de la transition écologique).

L’enjeu est de taille. 8 milliards d’hommes en 2020, 4 milliards en 1974 et peut-être 10 milliards en 2050. 8 milliards d’homme à nourrir. 8 milliards d’hommes dont l’activité consomme énergies et ressources au-delà de ce que la planète peut offrir, pollue sols et rivières, émet des gaz à effets de serre, responsables d’une accélération sans précédent du changement climatique.

Le réchauffement climatique, la pollution, ce n’est pas qu’une histoire de voitures trop nombreuses. Nos pratiques alimentaires, ce que nous mettons dans notre assiette, ont un impact écologique notable.

La bonne nouvelle, c’est qu’une alimentation de meilleure qualité pour la santé humaine et respectueuse du travail humain, et de l’environnement, sont des idéaux qui, loin de se contredire, s’imbriquent de manière harmonieuse en un cercle vertueux.

Les animaux sont des êtres vivants. Ils rejettent des gaz à effets de serre (CO2 de la respiration, méthane du « rot » des vaches…). Ils ont besoin d’eau et de nourriture. 80% des terres agricoles mondiales, souvent empruntées aux espaces naturels (déforestation) sont dévolues aux élevages.

Quelques comparaisons :

ViandeLégumes
empreinte carbone (quantité de gaz à effets de serre émise)un repas boeuf : 7 kgCO2erepas végétarien : 0.5 kgCO2e
empreinte hydrique (eau nécessaire)en moyenne 15 415 litres pour produire 1kg de boeuf /4325 litres pour 1kg de pouleten moyenne 322 l pour produire 1kg de légumes
terres agricoles utiliséesenviron 120 m² de surface pour produire 1000 kilocalories de boeufenviron 2.16 m² pour 1000 kilocalories de pois, et 0.006 5m² (à peine un mouchoir de poche) pour du maïs
santéL’OMS dénonce la viande rouge comme probable cancérogène.Le Ministère de la santé recommande 5 fruits et légumes par jour.

Actuellement, un français mange en moyenne l’équivalent de 2 steaks de 115 g par jour (14 steaks par semaine).

Réduire sa consommation de viande à 2 repas par semaine permettrait de diviser par 7 les émissions de gaz à effet de serre. (source vert.eco). Bonne nouvelle, on peut trouver des protéines (essentielles pour un corps en bonne santé) ailleurs que dans la viande. Les céréales et légumineuses constituent une bonne alternative végétarienne, et sont moins chères que la viande.

En résumé, moins de viande, c’est mieux pour la santé, mieux pour la planète et mieux pour le porte-monnaie.

On n’y pense pas toujours mais avant d’arriver dans notre assiette, les aliments ont parfois fait un long voyage. Espagne, Pologne, Maroc, Mali, Pérou, les fruits et légumes font parfois un long voyage avant d’atterrir dans notre assiette. Ils prennent le camion, le bateau et parfois, pire, l’avion.

On lit l’étiquette. Tomate de France, tout va bien. Sauf que, nous sommes en décembre, pas un temps à mettre une tomate dehors. On les cultive sous serre, on leur met le chauffage et l’éclairage puisque l’ensoleillement est insuffisant.

Quand ils viennent de loin ou quand ils sont produits contre-saison, l’empreinte carbone des fruits et légumes augmente fortement.

Quelques chiffres pour se faire une idée.

Productionen circuit court (à – de 200km)
en saison
hors Europe
ou hors saison
150 g de tomates26 g CO2e419 g CO2e
200 g endives70 g CO2e215 g CO2e
500 g d’oranges151 g CO2e426 g CO2e
source : Bien ou bien

Pour connaître l’empreinte carbone des fruits et légumes en fonction de la saison : ici (source- Ademe)

Manger local des produits de saison, c’est aussi un bon moyen d’encourager une agriculture paysanne, plus vertueuse, dans sa région.

On pourrait nourrir 1.26 milliards de personnes souffrant de la faim chaque année avec la nourriture perdue et gaspillée (selon un rapport de la FAO de 2019)

De quoi réfléchir.

A tous les niveaux de la chaîne qui va de la production à la consommation, des aliments sont gaspillés.

On incrimine souvent la grande distribution. Elle est loin d’être la seule à devoir progresser. Une grande part de la nourriture gaspillée l’est dans les restaurants et dans les foyers. C’est dire si nous avons notre rôle à jouer dans la lutte contre le gaspillage.

Dans cette lutte, la France a mis en œuvre un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Concrètement ce sont les gourmets-bag (emporter chez soi ce que l’on n’a pu terminer) qui sont obligatoires dans les restaurants, l’interdiction de détruire des aliments propres à la consommation, les conventions de dons aux organismes caritatifs, les paniers anti-gaspi…

A la maison : Gérer ses stocks, conserver correctement, accommoder les restes, utiliser toutes les parties comestibles d’un légume (fanes de carottes ou de radis…), composter…les pistes d’amélioration sont nombreuses. Nous sommes tous responsables.

Œuvrons pour une alimentation durable

Revenir à toutes les actualités